SAINTE-SABINE DE BELLECHASSE

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BRÈVE HISTOIRE ET HISTOIRES BRÈVES


LES AMÉRINDIENS PREMIERS HABITANTS DU TERRITOIRE
LA TRIBU DES ETCHEMINS


Sur la rive sud du fleuve St-Laurent, une vaste étendue, allant de la vallée de la Chaudière à la Gaspésie, était occupée par la tribu des Etchemins.
Ces amérindiens résidaient et cultivaient, l'été, sur le bord des rivières et chassaient, l'hiver, sur la hauteur des terres de la frontière.
Le nom Etchemins, qui se dit "Etemankiaks" en langue amérindienne, signifie: Ceux de la terre de la peau pour les raquettes. Donc ceux qui habitent un territoire où on trouve du gibier dont la peau sert à fabriquer les raquettes.


HISTORIQUE DU VILLAGE DE STE-SABINE DE BELLECHASSE


église, vieille photo (26 Ko)Vers 1880, à la recherche de bonnes terres à bois, des colons de Ste-Justine et de St-Magloire pénétrèrent à l'ouest et à l'est du territoire actuel de Ste-Sabine par les cantons Langevin et Bellechasse. Un peu plus tard des colons de Ste-Claire, Ste-Germaine et St-Charles se joignirent à eux.
Établie en mission en 1904, la paroisse, fondée en 1906, répondait à la dénomination de Sainte-Sabine alors que le bureau de poste local était identifié, lors de son établissement en 1907, sous l'appellation de Sainte-Sabine de Bellechasse.
À la suite de l'érection canonique, le territoire, habité par 65 familles (dont la famille de Joseph Ernest Rioux fut une des pionnières) prit le nom de Saint-Sabine de Bellechasse.
Le nom de Sainte-Sabine donné à la paroisse viendrait du désir du cardinal de l'époque, Mgr Bégin, primat de l'église canadienne et évêque de Québec. Cette dénomination rappelle que le cardinal Bégin avait effectué de nombreuses visites à l'église Sainte-Sabine (Ve siècle) à l'occasion de ses études théologiques effectuées à Rome. La sainte remémorée, dont les reliques ont été transportées dans l'église qui porte son nom à Rome, aurait été martyrisée avec son esclave Séraphie au IIIe ou IVe siècle. Par ailleurs, on a découvert ses reliques au Ve siècle au nord de Rome.

Le constituant Bellechasse, dans le nom du bureau de poste, qui évoque le canton proclamé en 1871 et l'ancien comté de Bellechasse, remonte à une origine descriptive; car Champlain indique bien Isle de Chasse en 1632 pour identifier l'île de Bellechasse.
Bien que les pionniers sabinois, en provenance de Sainte-Justine, Saint-Magloire de Bellechasse, Sainte-Claire, Sainte-Germaine du Lac Etchemin et Saint-Charles, se soient installés dès 1880, il faudra attendre jusqu'en 1908 avant que ne soit officiellement créée une municipalité. Celle-ci comporte un village, autour de l'église, et un hameau, autour de la station de chemin de fer à 6 km au sud du village.


LA VIE AVANT L'ÉLECTRICITÉ, LE TÉLÉPHONE ET LE MOTEUR
LÀ OÙ LE BOEUF ET LE CHEVAL ÉTAIENT ROIS


Colonisation, nouvelle tere (41 Ko)



Au temps de la colonisation sur une terre en abatis, faire les foins à travers les souches; après avoir abattu et enlevé les arbres en hiver, les graines étaient semées à la volée entre les souches et la récolte du foin était faite toute à la main.














Après l'acquisition d'un lot de colonisation, les habitants construisaient une première maison souvent en bois rond; puis ils défrichaient la terre, faisaient un brûlis, labouraient et hersaient pour trouver une mer de roches à ramasser.

Première maison d'un colon (43 Ko) Ramassage de roches sur une terre nouvelle (24 Ko)




Les défricheurs du rang St-Georges (45 Ko)





En 1930, défrichement pour faire le détour de la côte du rang St-Georges à Ste-Sabine avec l'aide des boeufs: Caille et Toupin.













Été comme hiver, le cheval a été de tous les travaux et de tous les transports jusqu'en 1949, année de l'arrivée du premier tracteur; mais certains agriculteurs ont continué à travailler avec les chevaux; laissons parler les photos.

corvée de labour (26 Ko) Faire les foins à cheval (22 Ko)
Chargement d'un gros billot (22 Ko) Ramasser le bois pour la cabane à sucre (30 Ko)
Le cheval sert à l'entretient des chemins l'hiver (23 Ko) Magnifique cheval tirant un berlot (13 Ko)
Voiture fine à cheval devant le magasin général (34 Ko) Cheval prêt pour l'attelage (24 Ko)
Voiture avec ressort tiré par un cheval (22 Ko) Voiture à cheval avec siège (20 Ko)
Transport de l'eau par le cheval (23 Ko) Le forgeron (21 Ko)


PUIS VINRENT LE TÉLÉPHONE, L'ÉLECTRICITÉ, L'AUTOMOBILE ET LE TRACTEUR



Les 4 maisons ayant servi de centrale téléphonique (17 Ko)


Le 3 septembre 1920, le téléphone arrive à Ste-Sabine et la centrale est installée à l'Hôtel J.P. Métivier(1), puis au magasin général E. Mercier(2), ensuite, en 1942, au restaurant Salomon Chabot(3), enfin, vers 1944, dans la maison de Odilon Couture(4) pour être vendue, en 1956, à la Cie de Téléphone Dorchester. L'apparition du téléphone à cadran permet, alors, de se passer des services de l'opératrice. En 1966, la Cie de Téléphone Dorchester est acquise par la "Continental Telephone Service Corporation". Finalement, le réseau passe aux mains de la Cie de Téléphone de Nicolet qui devient, dans les années 1980, la Société Générale de Télécommunications (Sogetel).








ET L'ÉLECTRICITÉ ALORS ...

Moulin à vent installé sur le toit d'un abri en tôle (23 Ko)

Au début de la paroisse, certaines fermes qui ne peuvent avoir l'eau par gravité utilisent un «moulin à vent» pour pomper l'eau d'un ruisseau comme le montre la photo de droite où l'hélice du moulin à vent est placée sur le toit d'un abri. Pour les anciens, il y a une distinction à faire entre un «moulin à vent», fabriqué en tôle, servant à pomper l'eau, menant un bruit d'enfer et une «éolienne», fournissant de l'électricité, placée généralement sur le toit de la maison. En 1936, deux résidents possèdent une éolienne. C'est le 7 juillet 1937 que l'électricité, fournie par "The Shawinigan Water & Power Company", arrive au village avec 5 lampes de 100 Watts. La même année, la salle publique, l'église et le presbytère sont éclairés. En 1940, c'est le tour des résidences du village. Enfin à l'été 1944, les lignes électriques sont installées dans les rangs St-Charles, Ste-Marie et St-Henri.








MAINTENANT, NOS BEAUX VIEUX CHARS ... PUIS L'AUTO-NEIGE OU "SNOW", LE PREMIER CAMION ET LE PREMIER TRACTEUR ...

Automobile et engin au bout de la galerie (35 Ko) Réparation d'une crevaison, environ 1930 (27 Ko)
Automobiles devant l'hotel-restaurant Carrier en 1957 (22 Ko) Auto devant bureau de poste (maison du centenaire) vers 1950 (26 Ko)
Une belle automobile (26 Ko) Auto-neige ou
Premier camion en 1945 (24 Ko) Premier tracteur en 1949 (31 Ko)



LES GENS DE SAINTE-SABINE ONT TOUJOURS DU TEMPS POUR LA CULTURE, LA MUSIQUE ET LES FÊTES.

FÊTE CHEZ LE PÈRE EUSÈBE.

Chez le forgeron Eusèbe Boutin, on savait s'amuser (37 Ko)

Chez Eusèbe Boutin, forgeron, la maison résonnait de toutes les musiques et danses québécoises.
Sur la photo, les deux musiciens assis sont Napoléon (Ti-Poléon)Tanguay au violon et Adélard Brochu à l'accordéon; debout à l'arrière d'Adélard et un peu à droite, c'est Eusèbe Boutin.


EN SOUVENIR DE PLUSIEURS MUSICIENS CONNUS À SAINTE-SABINE.

Des musiciens anciens et leurs instruments (60 Ko)

1. Georges «Quetoune» Tanguay au violon et Henri Carrier à la guitare.
2. Georges Asselin au violon vers 1950.
3. Claude Goupil et sa guitare vers 1949 dans le rang St-Georges, P'tit Nord.
4. Josaphat(Jos) Plante joue de la guitare en campagne.
5. Luc Bizier, 19 ans, à la guitare en 1952.
6. Adrien Tanguay à la guitare.
7. Jean-Marie Guay au violon et Roland Dion à la guitare.
8. Émilien Asselin à l'accordéon assis sur une selle (tape-cul) vers 1940.


En 1945, un couvent est construit pour les religieuses qui donneront leur enseignement scolaire jusqu'en 1965; il sera alors vendu à Gaétan Tanguay qui en fera un hôtel avec salle de danse.

Hôtel Chez Gaétan Tanguay, octobre 1968 (27 Ko)


Vers 1975, l'hôtel est acheté par Fernand Tanguay qui la gèrera avec sa famille. Comme ses enfants sont musiciens la salle de danse deviendra aussi salle de spectacle et de musique. Durant ces années, plusieurs groupes de musiciens "rock" locaux se formeront et toutes sortes de spectacles seront organisés qui attireront tous les gens de la région. Dans les années 1990, l'hôtel est transformé en résidence pour personnes âgées par Claire Beaudoin qui la vendra part la suite à Claire Lamontagne et Michel Chabot qui poursuivront la vocation de résidence pour personnes agées au 1er étage et feront du deuxième étage un gîte: le Domaine Ancestral.

Groupes musicaux vers 1980 (45 Ko)

1. Le groupe «Solfège» de 1978 à 1981: Luc Lemieux, Marc Lapierre, Oneil Lemieux et Roger Côté.
2. Le groupe «Astro» de 1974 à 1977: Serge Chabot, Robert Côté, Réjean Fradette et Gilles Goulet.
3. Les Chabot au Club sportif du Mont Bonnet en 1979: Marcel, Normande et Serge.
4. Le groupe «Stage Band».
5. Deux membres du groupe «Stage Band» en 1982: Robert Côté chanteur et Oneil Lemieux guitariste.
6. Deux autres membres du groupe «Stage Band» en 1982: Gilles Tanguay à la guitare et Roger Côté à la basse.



De 1981 à 2000, MARIE MAURICE ET GÉRALD TURMEL:
20 ans à danser et à faire danser.

Marie et Gérald au Québec et en Floride (66 Ko)

Marie Maurice et Gérald Turmel ont été les ambassadeurs de la danse sociale dans notre région.
Danses sociales, de ligne, de groupe ou "Country" n'avaient plus de secrets pour eux.

Nous reportons ici un article du journal "Le Reflet des gens d'ici" paru en mars 1994 sous la rubrique loisirs.

Marie et Gérald Turmel de Ste-Sabine.

Ils font danser les autres depuis plus de 13 ans.
La danse sociale est un loisir qui permet de s'exprimer, de s'amuser et de se découvrir. C'est aussi une activité physique saine qui détend et qui brise la monotonie du quotidien. La connaissance des différentes danses permet de participer activement aux soirées, aux noces et aux réunions de familles. Les ambassadeurs de la danse sociale dans notre région sont, sans aucun doute, Marie et Gérald Turmel qui l'enseignent depuis plus de treize ans.
C'est suite à une entrevue avec Suzanne Jacques, conseillère pédagogique à l'éducation aux adultes de la Commission scolaire Chaudière-Etchemin que tout a commencé.
Ils suivent un cours de quatre mois pour corriger et peaufiner les danses et, la session suivante, l'enseignement débutait. Il faut dire qu'ils avaient commencé à danser quelques années auparavant. Depuis, ils ont enseigné à plus de 3 000 personnes. Et, pendant tout ce temps, ils n'ont cessé eux-mêmes d'apprendre et de se perfectionner en suivant des cours.
Ils ont acquis le standard de bronze et le standard d'argent et travaillent toujours activement en vue d'obtenir le diplôme de Professionnels de la corporation des loisirs de danse du Québec.
Marie et Gérald enseignent treize danses sociales différentes et plus d'une centaine de danses de ligne. Mais leur réussite n'est pas seulement due à la danse. Ils possèdent tous deux des personnalités très attachantes. Le deuxième soir d'un début de session, ils ont déjà créé des liens très forts avec tous les participants. Ils se donnent beaucoup, mais ils reçoivent aussi beaucoup. Des gens qui aiment les gens. Marie résume bien les sentiments qui les habitent: "Au fond, ce que nous voulons, c'est rendre les gens heureux ... en dansant".

Voici les distinctions obtenues par Marie et Gérald de l'école de la corporation des professeurs diplômés en danse sociale du Québec sous la formation de Mme Suzanne Jacques:
attestation pour amateur, le 10 septembre 1986, mention réussite exceptionnelle, démonstration du standard social, niveau bronze, danses: valse, fox-trot, méringue, tango, cha-cha, samba, rumba, mambo, swing;
attestation pour amateur, le 12 avril 1990, mention réussite exceptionnelle, démonstration des standards social et latin, niveau argent, danses: cha-cha, samba, rumba, méringue, mambo, swing;
attestation pour amateur, le 18 décembre 1995, mention réussite exceptionnelle, démonstration des standards social et moderne, niveau argent, danses: valse, fox-trot, tango.

Merci à Marie et Gérald pour avoir organiser tant de belles soirées de danse.




Sigle Le P'tit Centre D'Art (12 Ko)

LA PETITE HISTOIRE DU P’TIT CENTRE-D’ART

À l'été 1982 naît, dans sa grange du rang Saint-Charles, LE P'TIT CENTRE-D'ART, animé
par l'artiste Guy Robitaille.

AH ! ces premières saisons de son existence où résonnaient, dans ses murs, les musiques de
tous genres, musique traditionnelle, musique du monde, chansonniers !

AH ! les voix vibrantes des poètes !

AH ! les performances d’artistes, sessions de créativité, spectacles de peinture en direct,
d’improvisation et de danse qu’on a connus !

AH ! ces soirées frisquettes où les spectateurs et spectatrices, entassés dans le fenil, se tenaient
au chaud sous les couvertures de laine fournies avec les chaises !

AH ! les marchés brochafoin qui se déployaient sur le terrain !

AH !

En 1986, quittant sa grange définitivement, LE P'TIT CENTRE-D'ART se déplace vers Sainte-Justine. Il y présente un Récital d’orgue et trompette en hommage à l'organiste et compositeur Marius Cayouette et une Soirée poétique en hommage au poète Gatien Lapointe, deux artistes originaires de ce village. Un Spécial jazz termine la saison printanière. À l'automne, de retour à Sainte-Sabine, il surprend en proposant un spectacle haut en couleurs : Le presque cirque.

Au cours de sa sixième et dernière saison, en 1987, LE P'TIT CENTRE-D'ART présente, au Centre communautaire de Sainte-Sabine, six activités culturelles, du printemps à l’automne :
  Swing la bacaisse, avec le groupe Le rêve du diable;
  le film Bach et Bottine;
 
une Rétrospective des films de l'abbé Maurice Proulx, l’un des premiers cinéastes québécois;
  une Soirée poétique;
  Le presque cirque 2.
Cette année-là, la pièce de résistance est, sans contredit, un spectacle d’humour et de fantaisie inspiré de la menace de disparition du service postal : « Ça pas d’allure, mais c’est pas si malle ».

Une exposition reliée au thème accompagne toujours chaque spectacle.

Une époque révolue, certes, mais encore présente dans la mémoire et le cœur de plusieurs.

Dessin au centre du programme Le P'tit Centre D'Art, saison 1987 (22 Ko)




M É G A S H O W

De 1998 à 2005, des jeunes gens de Ste-Sabine se sont regroupés pour former un comité culturel, le C.A.A.S.S.; leur but était de promouvoir des spectacles et de monter un studio d'enregistrement. Durant ces années, ils ont développé un grand spectacle annuel, le MÉGA SHOW, où plusieurs groupes de musiciens de la région et d'ailleurs participaient à une journée de prestations sur une scène extérieur par beau temps et, par défaut, au Centre communautaire ou sous une tente par mauvais temps. Les MÉGA SHOW ont eu une grande renommée dans la région.

Plusieurs membres du comité des artistes et artisans de Sainte-Sabine (CAASS),
comité organisateur des spectacles.

Les membres du C.A.A.S.S. de Ste-Sabine (26 Ko)


Montage de photos sur le Méga Show (68 Ko)



GILLES TANGUAY, notre plus grand musicien.

Depuis plus de 30 ans, Gilles joue de la guitare et chante sur toutes les scènes de la région. Tous les spectateurs, qui ont assisté à ses performances, se souviennent de ses magistraux solos de guitare électrique et de ses interprétations remarquables des groupes "Rock" les plus populaires. Autodidacte et doué d'une oreille très juste musicalement, Gilles rend ses interprétations avec une part d'improvisation selon l'ambiance des soirées.

Montage de photos de Gilles Tanguay (68 Ko)


Lorsque Gilles Tanguay de Sainte-Sabine a reçu une guitare classique en cadeau à 16 ans, il ne se doutait pas qu'il gagnerait sa vie en jouant de cet instrument. De la fin de son adolescence jusqu'au début de la vingtaine, il a occupé divers emplois, tels qu'imprimeur, nettoyeur de conduits d'aération ou cueilleur de tabac.
C'est durant cette période qu'il est tombé en amour avec son instrument et avec le monde de la musique. "Je travaillais comme nettoyeur de conduits d'aération avec Sylvain Tanguay, également de Sainte-Sabine, et lorsque nous revenions du boulot, nous jouions de la musique, parfois jusqu'au petites heures du matin", se souvient-il. Gilles s'est rapidement aperçu qu'il était difficille de concilier le travail avec sa vie de musicien, qui prenait de plus en plus de place. Il a donc décidé d'abandonner son emploi et de se concentrer sur sa carrière de musicien.
Déjà à 16 ans, au sein du groupe "Paradoxe", formé de 4 musiciens de Sainte-Sabine, il est monté sur scène. "On a commencé à jouer dans l'église de Sainte-Sabine, puisque le curé nous permettait de pratiquer au 2ième étage, ainsi qu'au sous-sol. L'église a donc été notre premier local", mentionne-t-il. Le groupe n'était pas très riche et devait emprunter des instruments de musique aux autres musiciens de la région. À ce sujet, Gilles précise que le batteur de la formation a même dû jouer pendant quelques temps sur des boîtes de cartons. "Nous étions très motivés. On apprenait sur le tas, nous étions autodidactes", affirme-t-il.
Vers le milieu des années 1980, Gilles a formé un groupe rock progressif an compagnie de Benoît Ouellet, Linda Fournier, Dan Côté et Rémi Giguère. Pendant deux ans, "Proxyon" a permis à la population d'apprécier la musique de Rush, Uriah Heep, Loverboy, Black Sabbath et autres groupes de ce style. Suite à la séparation du groupe, Gilles a songé à mettre un terme à sa carrière de musicien. "J'étais un peu découragé. J'ai passé un bon 8 mois sans toucher à ma guitare", témoigne-t-il.
Le propriétaire du bar Le Clévian de l'époque, Jimmy Deblois, a lancé, aux gens de la région, le défi de monter un répertoire musical en duo; Gilles relève le défi en compagnie de Jean(Barbek) Bellevance de Lac-Etchemin. Pendant 3 ans, le duo, connu sous le nom de "Gilles et Barbek", a fait la pluie et le beau temps dans les bars de la région.
À l'aube des années 1990, Gilles a décidé de pratiquer son métier avec son complice de jeunesse, Sylvain(Piniri) Tanguay, basiste et batteur. Ils formèrent le duo "Aria" qui a pris l'affiche dans plusieurs bars, dont "Les Yeux Bleus" de Québec et le bar "Chez Félix" de Saint-Georges, pendant près de 9 ans. Ils ont également joué pendant trois années avec un musicien de Québec, Mario Brassard; ils se sont souvent produits au bar "Ti-Coun et Rosanna" de St-Camille de Lellis.
Durant ces mêmes années, Gilles et Sylvain(Piniri) ont formé aussi le groupe "Boom-Out" avec Alain(Bidou) Tanguay, Sandra Mercier et Linda Fournier.
En 1996, Gilles a monté, avec des amis, un spectacle spécial afin d'amasser des fonds pour Daniel(Dédé) Côté, un résidant de Sainte-Sabine atteint de la maladie de "Lou Gehrig", et qui souhaitait finir ses jours chez lui, en compagnie de ses enfants. "Nous avons réussi à mobiliser une quarantaine de musiciens. Malgré la tempête qui a touché la région, plus de 500 personnes ont assisté au spectacle", mentionne-t-il. Près de 10 000 $ ont été récoltés ce soir-là.
Concert bénéfice pour Daniel(Dédé) Côté.
Sur scène, Sandra, Linda, Oneil Lemieux et Gilles.
Gilles, vu de dos, Sylvain(Piniri),
James, Nathali, Linda et Alain(Bidou)
pratiquent pour un spectacle "Unpluged".
Concert bénefice pour Daniel(Dédé) Côté (28 Ko)
Pratique avec Gilles et ses amis pour un spectacle

Gilles, avec le Comité des artistes et artisans de Sainte-Sabine (CAASS) et avec son grand ami James Colgan de St-Odilon de Crambourne, a organisé d'autres grands concerts, comme les
"Méga Shows" spectacles de "jam" durant 10 heures en continu, le "Musicalement Show", les spectacles "Unplugged", le spectacle du centenaire de Sainte-Sabine et plus récemment, le spectacle-bénéfice pour l'épicerie-coopérative de Sainte-Sabine.
Dans tous ces manifestations, Gilles nous dit que c'est l'amour de la musique et l'amitié qui animaient les musiciens. "Le côté amical est très important dans la musique. Il est préférable d'être de bons amis avant d'être de bons musiciens", déclare celui qui joue de la musique en solo dans différents lieux de la région, qui donne des cours de guitare à son domicile, qui produit des chansons et des albums pour des artistes régionaux et qui a participé aux albums de "Mario Brassard", "Érik Gontier", "Stéphane DuBois", "Les Trois Amigos", "Trio Whopper", "Yvan Chabot" et "Van Delorey", en tant que musicien, photographe et/ou graphiste.
Pour plus de détails sur les albums, cliquez sur le lien: Gilles Tanguay.
Depuis les années 2000, deux nouveaux trios se sont constitués: "Les Dalton" avec Gilles, Jean(Barbek) et Sylvain(Piniri); "Band-Aid" avec Gilles, Pierre Grenier et Réjean Gagnon.
Aujourd'hui, Gilles se présente souvent comme chansonnier, en plus de s'allier avec différents amis selon les contrats offerts.

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