Le Bouddhisme n'est pas une philosophie. Les pratiquants tentent de se détacher des spéculations métaphysiques telles que la notion de bien et de mal, l'absolu, l'existence de Dieu, etc. Une démarche bouddhiste se veut d'abord pratique et allant à l'essentiel. Les bouddhistes ne voient pas l'intérêt de s'attarder sur des questions qui de toutes façons créent une souffrance, une préoccupation certaine. Ils cherchent à les identifier (les questions existentielles) et à les abandonner. Ainsi, la souffrance inutile peut être évitée.
Si le terme religion renferme l'idée d'un ensemble de dogmes pratiqués dans le but de servir un dieu quelconque, le Bouddhisme n'en est pas une. Le Bouddhisme se veut plus une démarche spirituelle personnelle et pratique ayant pour but de dépasser le monde sensible et ainsi, nous détacher des impulsions qui s'y rattachent.
N'étant ni religion ni philosophie, le Bouddhisme tient un peu des deux au moment de son intégration sociale, ainsi, comme "religion" répandue partout dans le monde, il a changé le cours de la vie de bon nombre d'humains. On peut identifier deux courants principaux, deux grandes branches du Bouddhisme.
La plus ancienne, le Theravada, plus communément appelé petit véhicule, est la voie bouddhiste qui se rapproche le plus de l'enseignement de Bouddha. C'est l'enseignement des Anciens. Elle est dite Hinayaniste de par le fait qu'elle priorise le travail sur soi, la recherche spirituelle personnelle. Elle considère que c'est en atteignant l'illumination soi-même que l'on peut en venir à aider les autres à y parvenir à leur tour. Cette de voie bouddhiste que dérive le Zen.
La deuxième branche du Bouddhisme est le Mahayana, plus communément appelé le grand véhicule. Les pratiquants mahayanistes pratiquent la compassion et prétendent que c'est en se donnant complètement aux autres, à la communeauté, que l'on atteint l'éveil. Dans cette branche du Bouddhisme on retrouve notamment le Bouddhisme tibétain.