Le Labrador Retriever est devenu progressivement une des races les plus populaires mondialement. Sa popularité a été atteinte non seulement en raison de la fonction première de la race comme un remarquable rapporteur mais aussi pour son tempérament équilibré , son dressage facile et sa polyvalence .. Les Labradors sont largement utilisés comme chiens d’aveugles , aide aux handicapés , recherche et sauvetage , détection de la drogue et des bombes, compagnons de chasse , chiens de thérapie et comme aimables compagnons familiaux .

Afin que cette race soit appréciée pour ses magnifiques attributs , le Labrador Retriever Club of Canada a créé cette interprétation du standard , d’abord pour aider les juges dans leur évaluation de la race mais aussi pour apporter de l’information aux éleveurs et aux enthousiastes du Labrador Cette interprétation va aider à souligner les caractéristiques essentielles du Labrador sans lesquelles un chien individuel n’est pas représentatif de la race et n’a pas le type de la race..

Bien qu’il soit primordial que le Labrador soit « sain » , l’évaluation de la race sur ce seul facteur est incorrecte et préjudiciable . Aucune vraie évaluation de la race ne peut être faite sans une connaissance approfondie du « type » de la race : c’est-à-dire ces caractéristiques qui distinguent le Labrador de toutes les autres races et qui aident à accomplir son travail comme une incomparable rapporteur.

Bien que les juges , éleveurs et exposants doivent toujours évaluer les chiens individuellement en rapport avec le standard de la race , il est également évident qu’ il n’y a pas de standard absolument parfait et complet .Il est vrai par exemple que le Standard du Labrador Retriever du Club Canin Canadien ne fait aucune référence à la double fourrure ou sous poil de la race, ce qui est pourtant une caractéristique essentielle de la race. Le standard est également vague au sujet d’autres points essentiels comme la proportion du crane par rapport au museau , la longueur du corps par rapport à sa hauteur , et la longueur des pattes par rapport à la profondeur du corps. Le vieux cliché qui prétend que les standards sont écrits pour ceux qui

connaissent déjà la race est certainement vrai en ce qui concerne notre standard..

Le but de cette interprétation n’est pas de réécrire ou remplacer le standard mais de clarifier et de compléter le standard avec les connaissances qui se sont développées à travers les décennies à l’intérieur de la communauté du labrador retriever au sujet des caractéristiques essentielles de la race. Une vraie évaluation du Labrador doit aller au-delà du chien sain, spectaculaire et « générique » pour une compréhension et une appréciation des qualités qui caractérisent la race et qui la distinguent de toutes les autres.

Le Labrador Retriever origine de l’île de Terre-Neuve plutôt que du Labrador . L’appellation, Labrador , a été utilisée pour le distinguer de son imposant cousin le Terre-Neuve.. A différents moments la race a été connue comme le Petit Terre-Neuve, le Terre-Neuve de St. John et le Chien d’Eau de St. John .

Durant le 19ième siècle , des visiteurs à Terre-Neuve écrivirent fréquemment au sujet de ces chiens à poil court qui étaient d’admirables rapporteurs et qui furent importés en Angleterre par les pêcheurs anglais. Ces chiens utilisés par les chasseurs locaux de gibier d’eau ,attirèrent éventuellement l’attention des sportifs aristocrates impressionnés par l’habilité de ces chiens au champ . Ces aristocrates ont utilisé ces chiens importés de Terre-Neuve pour établir les élevages à l’origine de la race.

Ces premiers gardiens de la race ont constamment insisté sur le fait qu’ils

avaient gardé la race pure et que les histoires , à savoir que le Labrador a été créé par des « outcrosses » . étaient mythiques, absurdes et ridicules. Les chiens importés à la fin des années 1800 ont été décrits comme « pratiquement identiques de type que les Labradors anglais d’aujourd’hui ».

Les importations ont continué dans les années 1930, longtemps après que The Kennel Club (Angleterre) eut reconnu la race et ces chiens étaient décris comme « le type recherché pour sa taille, sa couleur de yeux, sa forme et sa texture de poil »

Après cette date , peu de chiens ont survécus à Terre-Neuve suite aux lois restreignant les chiens pour favoriser l’ élevage de moutons . Cependant de petits groupes de « purs » chiens d’eau (waterdogs) ont continué d’exister dans des communautés isolées de Terre-Neuve et cela jusque dans les années 1970. Les photos de ces derniers « waterdogs » importés de Terre-Neuve sont semblables aux chiens reproduits en Angleterre pendant plusieurs générations. Cela apporte la preuve que les premiers éleveurs anglais conservèrent leurs lignées pures. Les enregistrements écrits et les photos d’époque montrent de façon évidente et indiscutable que le Labrador origine et s’est développé comme race distincte à Terre-Neuve et qu’il a été préservé en Angleterre après la législation qui a décimé la race dans sa terre natale.

Commentaire :

La première section du standard met l’accent sur les qualités qui font du labrador ce qu’il est : un rapporteur puissant , robuste et athlétique . Toute évaluation du Labrador doit se faire en gardant en tête sa fonction comme rapporteur . La condition de travail ne doit pas être confondue avec la condition de « Field Trial « . Le Labrador est un est un chien fort , ramassé et puissant sans être lourd . Il ne doit pas non plus être léger . La modération devrait être la règle dans l’évaluation du Labrador .La race doit afficher non seulement de la puissance mais aussi de l’agilité et de l’athlétisme comme le suggère le mot actif . Elle ne doit pas être seulement assez puissante pour rapporter un gibier pesant mais aussi assez agile pour attraper une bête seulement blessée. . Les Labradors doivent être capables de rapporter une grosse oie et d’attraper un faisant blessé . Les Labradors doivent être capables de faire une journée de travail qui requiert de l’agilité , de la force et de l’endurance . On doit aussi se rappeler que son travail n’est pas celui d’un setter ou d’un épagneul . Bien que des labradors soient parfois utilisés pour lever le gibier , leur fonction première est de rapporter , ce qui requiert le pouvoir athlétique nécessaire pour de courtes et intenses poussées de vitesse. Notons que le standard met l’emphase sur : solidement bâti, rein court , et arrière-train musclé .

L’autre accent de cette section concerne la fourrure correcte ; un pelage plat , dense , libre de franges ; ce qui est une nécessité pour un chien qui travaille dans des conditions de mauvais temps et qui souvent doit attendre tranquille dans des conditions froides et humides jusqu’au prochain rapport. . Une qualité pauvre du pelage va échouer pour protéger le chien contre les éléments de la nature.

Bien que le standard ne précise pas les proportions du profil , l’apparence générale devrait être celle d’un chien plus carré que rectangulaire . La distance du garrot à l’épaule doit être approximativement celle de l’épaule au sol .

 Commentaire :

La taille du Labrador est devenue récemment un sujet controversé . Évidemment Les Labradors à l’intérieur de l’échelle du Standard sont acceptables. Les animaux en dehors de cette échelle peuvent manquer de puissance et de force ou encore d’agilité pour accomplir la tache de la race. En pratique , les éleveurs recherchent un chien de taille moyenne qui possède à la fois la puissance et l’athlétisme . Pour répondre à ces exigences , le Labrador doit être en bonne condition , bien musclé ni trop gras ou mou , ni trop léger ou efflanqué . On doit noter que le Labrador d’aujourd’hui , en condition de show , peut être plus pesant que celui décrit dans le standard à condition qu’il soit bien musclé et pas trop gras.

Commentaire :

Le pelage extérieur est place, court et dense et laisse une sensation de dureté au toucher sans être rude comme le poil du terrier . Il y a souvent de légères ondulations sur le dos quand la fourrure est de bonne texture. Le pelage doit être sain mais pas brillant; il a plutôt un fini mat . Les pelages brillants sont souvent des pelages sans sous-poils .Le Standard canadien ne fait pas de mention du sous-poil ; c’est une omission sérieuse . . Il doit y avoir un sous-poil doux, dense et résistant à l’eau qui protège l’animal du froid, de l’eau et du terrain rugueux . Selon le climat , le temps de l’année et du cycle oestral , le pelage peut être plus fin et avec moins de sous-poil . Mais il doit toujours y avoir du sous-poil et il doit être évident que le pelage extérieur a une bonne texture dure.

Le pelage du labrador émousse les angles et les creux et donne cette apparence de rondeur à la race ; ce qui doit venir du pelage et non de la graisse. . Le pelage laineux , mou , sans cette texture dure et sans sous-poil doit être sévèrement pénalisé puisque ces pelages ne conviennent pas à un Labrador qui travaille. Il y a des expériences de chasse pathétiques avec des Labradors , assis dans une cache , détrempés et gelés . qui sont misérables parce qu’ils ont un pelage qui ne les protègent pas de intempéries.

Le Labrador est un chien au naturel qui ne doit pas être toiletté . Le pelage ne doit pas être coupé ou sculpté autrement que d’enlever du poil entres les coussinets ou peut-être au bout de la queue. Les sprays et les autres améliorations artificielles du pelage n’ont pas leur place dans la race et doivent être considérés de façon défavorable.. Le Labrador doit être montré dans une condition propre et naturelle et devrait , s’il a un pelage correct travailler au champs le matin et être dans l’enceinte de conformation l’après-midi sans autre préparation qu’un bon coup de peigne ou de brosse. Chez le Labrador les trois couleurs ont la même valeur . Chaque Labrador doit être comparé au même standard de perfection sans égard à la couleur. Quand le Labrador est jugé , la couleur ne doit pas être une considération . Dans différentes régions ou à certains moments une couleur peut être vue comme supérieure mais cela n’est pas vrai de la race dans son ensemble. Dans toutes les couleurs une petite tache blanche sur la poitrine est admise mais la majorité des éleveurs ne le préfère pas . À l’occasion des poils blancs se retrouvent entres les coussinets , sur l’estomac , l’aine ou sous la queue à sa racine. Pas toujours visibles ces poils blancs ne doivent pas être considérés comme une faute .

Chez les jaunes , la couleur peut varier de renard roux à presque blanc . De nouveau aucune teinte n’est plus acceptable qu’une autre . Il y a aussi des nuances dans les pelages avec les oreilles , les jarrets et le dos souvent plus foncés e le dessous du corps et l’arrière des pattes de derrière plus pales. Certains jaunes ont un masque de poils jaunes plus foncés autour du museau parfois montant jusqu’au sourcils. Si cela donne une expression plus dure et atypique cela doit être pénalisé . Les jaunes qui ont un mauvais pelage ont tendance à avoir un poil plus doux , duveteux avec beaucoup de sous-poil mais sans poil dur extérieur.. À l’occasion les noirs , avec un pauvre pelage , ont tendance à avoir une pelage simple, brillant sans sous-poil..

Les noirs et les chocolat ont tendance à être plus affectés par le soleil . Les pelages noirs vont de façon typique tirés sur le chocolat t les chocolat vont apparaître délavés et inégaux . Des robes avec des marques bringées ou feu. sont totalement inacceptables. et devraient être si sévèrement pénalisés qu’ils sont indignes d’un prix Certains Labradors ont des marques de rosettes qui devraient être pénalisées uniquement si cela interfère avec l’expression.

Commentaire :

L’expression du Labrador est essentielle à la race . L’expression gentille et intelligente qui doit être typique à la race ne peut être trop soulignée. Un regard dur et, méchant est odieux . La tête doit posséder à la fois la force et une l’expression gentille qui reflète le caractère de la race .La tête est large et forte mais sans exagération , bien dessinée et sans rides . La tête est au plus large entre les oreilles et s’effile seulement légèrement vers les yeux et ne doit pas donner l’apparence d’avoir une forme de coin . Le crâne peut avoir une ligne médiane qui disparaît en allant vers l’arrière . L’os occipital n’est pas visible chez les chiens matures bien qu’il peut être parfois très prononcé chez les chiots de moins d’un an en espérant qu’il va disparaître avec la maturité .

Une faute souvent rencontrée aujourd’hui et extrêmement non désirable est l’apparence exagérée du Rottweiler ; des têtes grosses, énormes avec les muscles des joues surdéveloppées , les expressions dures et les stops exagérés .L e stop doit être facilement perceptible mais modéré . Les crêtes du front aide à définir le stop .. Un stop insuffisant est souvent vu comme associé à des têtes en coin et à des yeux placés de façon trop obliques , ce qui donne un expression indésirable qui rappelle le renard. .

Le crâne et le chanfrein doivent être sur des plans parallèles et approximativement de même longueur . . Des museaux petits , pointus comme ceux d’un chien-jouet sont vraiment incorrects puisqu’ils rendent les chiens incapables de rapporter le gibier de façon convenable. L’arête nasal doit être droite . Le museau est légèrement plus profond du stop à la mâchoire inférieure qu’il l’est du nez à la mâchoire inférieure. En d’autres mots , quand il est vu de profil , le museau s’effile légèrement du stop en allant vers le bout de museau . Le museau doit être fort et presque carré avec une forte mâchoire inférieure.. Il ne doit pas être long et étroit ni court et trapu.

Les lèvres doivent être bien serrées et bien découpées avec suffisamment de rembourrage pour remplir le chanfrein et donner un apparence forte au museau . Les lèvres de doivent pas être pendantes bien qu’elles aient souvent de légères babines . Il ne devrait y avoir qu’un petit plis au coin de la bouche .

Le nez doit être large et les narines bien développées permettant un odorat puissant. Chez les chiens noirs et jaunes le nez doit être noir ( Le Standard canadien permet aussi chiens jaunes d’avoir un nez et des pourtours des yeux brun foncé bien que les éleveurs n’aiment pas cette pigmentation ) . Chez les chocolats la pigmentation doit être brune . Chez les jaunes la couleur du nez va souvent s’effacer particulièrement en hiver; ce qui ne devrait pas être pénalisé . Des nez sans pigments sont une faute. De plus , chez les jaunes qui vieillissent , la pigmentation du nez souvent s’efface mais les pourtours des yeux demeurent foncés . Cela ne doit pas être confondu avec l’absence de pigment.. Dans le standard révisé de l’American Kennel Club (mars 1994 ) un nez sans pigment ( nez rose) est une disqualification .

Les yeux doivent refléter la gentillesse et l’intelligence . Ils sont de grandeur moyenne, bien écartés , et jamais exorbités ou profondément enfoncés Les yeux sont droits , pas obliques . Ils ont parfois été décrits comme « en forme de diamant « mais pas ronds . Les pourtours des yeux doivent être serrés de façon à les protéger contre les débris lorsque le chien travaille. On ne doit pas voir de blanc quand le chien regarde en avant . Chez les noirs et les jaunes la couleur préférée est le brun , quelquefois décrite comme « noisette foncée » ou « sucre brûlé ». Les yeux jaunes sont discutables puisqu’ils donnent un regard dur et sans expression. . Les Anglais ont toujours détesté les yeux noirs et maintenant les Américains les ont décrits comme indésirables . Les yeux noirs cependant ont un effet beaucoup moins dévastateur sur l’expression que les yeux jaunes

Les yeux des chocolats sont habituellement plus pâles que ceux des noirs ou des jaunes , mais ils ne devraient pas être jaunes ou sans expression . Le pourtour des yeux est noir chez les noirs, noir ou brun foncé chez les jaunes et brun chez les chocolats. Le découpage de la structure osseuse sous les yeux ajoute à l’expression et à l’attrait de la tête .

Les oreilles pendent assez près de la tête et ne sont pas grandes comme celles d’un chien courant « houndy » ni si petites qu’elles semblent disproportionnées avec la tête . . Elles sont de grandeur modérée , portées plutôt loin à l’arrière, assez basses et pouvant atteindre à peu près la ligne du bas de la mâchoire .Lorsque ramenées en avant elles vont atteindre le coin intérieur de l’oeil . Quand le chien est à l’attention le coin intérieur du pli supérieur de l’oreille arrive à peu près au niveau avec le dessus du crâne avec un léger angle descendant. . Le pli de l’oreille ne doit pas se briser au-dessus du crâne et ne doit pas encadrer la tête comme chez le Rottweiler ou le Bullmastiff .

Les dents sont décrites dans le standard comme solides et régulières avec une gueule horizontale . La majorité des éleveurs ont interprété « level mouth » ou gueule horizontale pour désigner une occlusion en ciseau . Bien qu’une bouche où les dents arrivent égales l’une sur l’autre « level bite » soit acceptable , cela n’est pas désirable . Le standard ne dit rien sur les mal occlusions dentaires comme le prognathisme

inférieur ou supérieur ou les dents mal alignées ; cependant cela a toujours été considéré par les éleveurs comme de sérieux défauts chez les rapporteurs. Les dents manquantes ne sont pas non plus mentionnées dans le standard . Ce n’est pas inhabituel de voir une ou deux prémolaires manquantes chez les Labradors . Dans le passé cela n’a pas été considéré par les éleveurs comme un défaut important ; cependant les éleveurs canadiens et les juges sont devenus plus préoccupés par les dents manquantes particulièrement lorsqu’il manque plus qu’une ou deux prémolaires . Une dentition complète est préférable. Cependant comme tout ce qui touche le Labrador le critère devrait être comment cela va affecter le travail dans le champ. L’expérience de la plupart des chasseurs est qu’ une ou deux prémolaires manquantes n’affecte pas l’habilité à rapporter.

Les moustaches n’ont pas besoin d’être coupées mais peuvent l ‘être si désiré .

Commentaire :

Idéalement les épaules sont bien obliques et forment un angle approximatif de 90 degrés avec l’avant-bras qui est approximativement de la même longueur que l’omoplate . Des épaules droites et des avant-bras trop courts sont trop souvent répandus dans la race . Le

manque d’extension que cela cause et le mouvement saccadé et en « hackney » qui en résulte , n’est pas très propice à une dure journée de travail. On considère aussi comme une faute les Labradors qui sont chargés des épaules avec des masses lourdes de muscles qui nuisent au mouvement.

Les pattes de devant sont fortes et droites avec un bonne ossature . Trop d’ossature ou trop peu n’est pas désirable. . L’ossature doit être lourde mais pas trop massive. . Une ossature trop lourde peut être associée avec l’aspect exagéré du Rottweiler mentionné plus tôt. Les pattes doivent être bien placées sous le corps et perpendiculaires au sol. Les coudes doivent être proches du corps et doivent se situer sous le garrot . Un fil à plomb tombant du garrot devrait arriver juste derrière le coude du chien Des coudes attachés trop près ou trop en dehors du corps doivent être pénalisés puisqu’ils contribuent à un mouvement impropre. La distance du garrot au coude devrait être approximativement égale à la distance du coude au sol. Les Labradors avec des pattes trop courtes et hors d’équilibre de même que les spécimens trop grands et sans profondeur du corps sont atypiques.

Les paturons doivent être courts et forts et doivent s’incliner légèrement de la ligne perpendiculaire de la patte . Il ne doit pas y avoir de diminution d’ossature au niveau du paturon.

Les pieds doivent être compacts avec des orteils bien arqués et palmure entre les orteils. Les pieds ne sont ni des pieds de lièvres ni des pieds de chats puisque aucun de ces deux ne peut résister au type de travail à l’eau et au champ que le Labrador doit accomplir . Les coussinets doivent être épais et forts . Les ergots peuvent être enlevés . Des pieds écartés, des pieds de chat , des pieds de lièvre et des pieds tournant vers l’intérieur ou l’extérieur sont des fautes sérieuses.

Pied idéal	Côté Pied idéal	Face Pied de lièvre
Pied plat ,Paturon affaissé	Pied écarté	Pied de chat

La queue de loutre du Labrador est unique à la race La base est très épaisse et elle a été comparée au poignet d’un homme . La queue s’amincit vers l’extrémité ; le tire-bouchon de poil qui apparaît à la fin peut être enlevé si désiré. L’apparence épaisse et ronde de la queue de ;a fourrure du labrador . Les chiens qui n’ont pas un pelage typique n’ont pas une queue correcte de loutre . . Les queues sont sans frange , bien que des queues « broussailleuses » avec d’assez longs poils sous le dessous sont trop souvent vues. La queue suit la ligne de dos , qui est droite et la queue est une extension de la colonne vertébrale . La queue du Labrador prolonge directement la ligne de dos puisqu’il n’y a pas de descente de croupe comme chez le Golden Retriever . La queue peut être porté joyeusement mais ne doit pas être recourbée sur la dos ni portée droite en l’air .On accepte que la queue soit portée jusqu’à 30 % au dessus de l’horizontale . Une queue courbée détruit l’équilibre du chien. . Les queues fines et longues sont des fautes sérieuses de même que les queues courtes et qui ont l’air d’avoir été plantées en arrière du chien . La taille ou toute altération du port naturel de la queue doivent être sévèrement pénalisées. Dans le standard américain de telles altérations sont une disqualifications. . La queue doit atteindre le jarret mais il n’est pas nécessair4e de la mesurer . Il vaut mieux regarder à ce que la queue équilibre le chien ..